Thème : Refuse la fatalité

Il n’y a rien de plus mauvais que croire qu’on ne peut pas sortir de la fatalité et qu’il faut vivre avec.
Je voudrais que chacun refuse toute fatalité !

Nous allons voir le cas d’une tribu d’Israël qui est passée par la fatalité et qui est allée du sous-sol au sommet de l’immeuble : c’est la tribu d’Issacar.

1 chroniques 12:32

Le contexte : David a été oint roi d’Israël par Samuel et pendant plusieurs années l’onction qu’il a reçue ne s’est pas manifestée. C’est aux termes de toutes sortes de combats contre Saül, de fuites dans le désert, de troubles et de difficultés que le peuple, dont la tribu d’Issacar, s’est rassemblé pour l’introniser roi.

Quand on lit l’histoire de cette tribu, dans ce passage, on se dit qu’elle est extraordinaire. Ils s’avaient discerner les temps et disaient à Israël ce qu’il fallait faire. Cela veut dire qu’ils étaient aux côtés de la direction du pays. Pourtant cette tribu n’a pas commencé comme ça. C’est pourquoi, je vous ai dit, qu’il faut refuser la fatalité. Quelque soit le pronostic des hommes, nous avons le pouvoir de changer la fatalité.

Genèse 49:14-15

Jacob est au soir de sa vie et appelle ses 12 enfants, pour les bénir. C’est une bénédiction prophétique.
Il dit d’Issacar que c’est un âne. On pense tout de suite à une personne têtue, sans intelligence.
On sait que l’âne aime la facilité. Il dit qu’il se soumet à un tribut, c’est-à-dire qu’il accepte d’être l’esclave de qulequ’un.
C’est donc là que tout a commencé pour la tribu d’Issacar… et vous voyez où est-ce que ça s’est terminé !

C’est exactement ce qui peut se passer dans la vie de certains enfants de Dieu. Au départ, au lieu de vous annoncer les bonnes choses qui peuvent arriver, peut-être qu’on vous a collé quelque chose de mauvais, une servitude. Tout comme Issacar qui était dans la servitude, dans l’esclavage. Et combien de sommes-nous pas sous certaines servitudes aujurd’hui, payant des impôts partout. Mais j’ai une bonne nouvelle pour vous aujourd’hui : nous ne sommes pas obligés de marcher dans le pronostic des hommes, même si c’est le pronostic de nos parents. C’est Jacob, le père d’Issacar qui lui a donné cette malédiction. Et combien d’entre nous ont reçu des parloes de malédictions de nos parents ?
Ce n’est pas normal mais ça peut arriver que dans sa colère, un parent le fasse.

Mais Dieu a un projet pour nous ! Donc si quelqu’un décide de marcher dans les projets de Dieu, quelque soit ce que les hommes ont dit, il y arrivera. Il n’y a que vous pour vous éjecter de la trajectoire de la bénédiction de Dieu.

Issacar était déterminé à sortir de cette fatalité. Faisons de même avec cette société qui nous impose de vivre sous l’autorité d’un patron et de tout accepter de sa part. Je crois qu’il est possible de vivre autrement et de refuser ce dictat.

Deuteronome 33:18-19
C’est la mentalité d’Issacar qui évolue. Il refuse cette mentalité d’âne.
Moïse, au soir de sa vie, prononce aussi une bénédiction prophétique, pour les tribus d’Israël.
Issacar est sorti de l’étable pour aller dans la tente. Une meilleure situation. De nos jours, être en location, c’est être dans l’étable, c’est jeter son argent par les fenêtres.
Issacar est ensuite passé sur la montagne. De l’étable à la tente et de la tente à la montagne. Vous voyez comment ça évolue ?
Toute cette abondance ne va pas vous trouver à la maison. Il faut donc aller au-devant des choses, même si ce n’est pas facile. Issacar est une tribu qui a appris à travailler et j’appelle l’église El Shaddaï à faire de même car c’est là que nous aurons notre grâce et notre bénédiction !
Quand on lit l’histoire d’Israël qui devait aller dans le pays où coule le lait et le miel, ils ont pensé que ce serait facile et qu’il faudrait juste aller dans ce pays pour voir ce miel couler à flot. Ce qui s’est réellement passé, c’est que le jour où ils ont commencé à manger les productions du pays, la manne s’est arrêtée. Il fallait travailler !

Dieu nous bénira dans notre travail.

Il n’y a pas de sous-métier, ce que tu fais, fais-le de toute ta force de toute ta pensée et Dieu te bénira dans ton travail. Généralement, on pense qu’il faut nécessairement faire de grandes études. Mais quand on regarde la plupart des milliardaires, ils n’ont pas fait de grandes études mais ils ont prospéré. Toi aussi, avec Christ, tu peux prospérer, tel que tu es et là où tu es !

Issacar avait compris tout ça et je voudrais que chacun le comprenne.

Juges 5:15
L’etape suivante de la vie d’Issacar.
A la suite de Moïse, il y a une dame qui s’appelle Débora. A cette époque Israël est en guerre et les hommes ont peur. Mais Débora s’est levée. Lorsque tu vois que les hommes sont défaillants, en tant que femme, lève-toi et joue le rôle qu’ils auraient dû jouer. Et tu verras ce que Dieu va faire.
Debora s’est donc levée et a conduit l’armée en tant que juge. Et après la victoire, elle chante un cantique à l’Eternel.
Elle y indique que la tribu d’Issacar était à ses côtés. Cette tribu avait des résolutions de cœur. Elle a décidé que la fatalité n’était pas leur destinée et qu’il fallait vivre ce que Dieu avait décidé pour eux. Ils vont s’associer à la bonne personne, à Débora. Ils ont soutenu ainsi le roi de l’époque, Barak, même si c’était un froussard car ils avaient confiance en Débora.
On ne peut pas choisir sa famille, ses frères et sœurs, mais on peut choisir ses amis, ses alliés. Je ne peux pas m’associer avec n’importe qui. Il faut bien les choisir. « Only Quality People », les gens OQP. Entourez-vous de gens de qualité et non de la quantité. Certains ont trop d’amis et sont toujours partis parce qu’ils n’ont rien compris au royaume de Dieu.

Quand vous avez décidé que le fatalité n’est pas pour vous et que vous vous associez à la bonne personne, quelque chose va se produire. Par son association avec Débora qui était juge, Issacar a produit un juge. Juges 10:1-2
Débora était comme le mentor d’Issacar, qui l’a vu agir. Ils ont appris à faire ce que Débora faisait et Dieu a suscité un juge parmi eux.

Il n’y a pas de fatalité pour celui qui décide qu’il n’y a pas de fatalité.
Il n’y a pas de fatalité pour celui qui décide de marcher dans la parole de Dieu.
L’âne sans intelligence s’est transformé.

1 Chronique 12:32

Ma prière est que la vie de quelqu’un soit transformée.
Il n’y pas de fatalité si tu le décides, ta vie peut changer !

1 Chronique 4:7-8
Jaebets a décidé de refuser la fatalité. Sa mère l’avait appelé « douleur » mais il invoqua Dieu qui lui accorda ce qu’il avait demandé.

Il y a aussi l’exemple d’Anne. Dieu l’avait rendu stérile et elle s’est levée pour prier et dire qu’elle en avait assez ! Dieu est revenu sur sa décision et lui a donné un garçon.
Le jour où tu décides de te lever, les choses vont changer. Le royaume de Dieu appartient aux violents.

Bishop Adama Ouedraogo